Citations

«Il faut toujours faire confiance aux scénaristes qui lisent.» Alessandro Baricco. Une certaine vision du monde.

vendredi 29 octobre 2010

Où l’on observe les vertus de la patience

Dans quelques jours, Pour en finir avec novembre sera en librairie. Seize années après que j’ai eu l’idée de ce récit ! C’est effectivement après la sortie du film Octobre de Pierre Falardeau, à l’automne 1994, que j’ai commencé à imaginer les destins de Luc, Jean, Mathieu et Marc. Ce n’était pas tant l’histoire qui m’avait marqué, je connaissais les événements, mais surtout de constater l’âge des membres de la Cellule Chénier. Ils avaient entre 19 et 27 ans au moment de l’enlèvement de Pierre Laporte. J’en avais moi-même 25 lors de la sortie du film. Je me suis donc amusé à m’imaginer des jeunes dans le début de la vingtaine, proches de ce que je pouvais ressentir comme émotions, exaltés par des événements trop grands pour eux.

J’ai vécu avec ces personnages quelques temps dans ma tête. Puis, j’ai écrit une première version d’un scénario quelques années plus tard, au début des années 2000. Enfin, à l’hiver 2008, lorsque j’ai pris la décision de fouiller dans mes cartons pour terminer un scénario et le faire réaliser par un dessinateur, c’est cette histoire que j’ai eu envie de retravailler.

La première version du scénario était très mauvaise. Luc visionnait le film de Falardeau en 1994, puis se remémorait les événements d’Octobre 1970. J’ai repris les personnages en dramatisant l’intrigue et en déplaçant l’action à Hull et à Gatineau, et j’ai écrit un synopsis que j’ai présenté à André au début de l’été. Il faut dire qu’en travaillant à temps plein à l’université, et avec un enfant en bas âge, ce travail ne pouvait se faire qu’à temps perdu.

André a accepté d’embarquer dans l’aventure et nous avons discuté longuement de cette histoire autour de longs 5 à 7 durant l’automne 2008. Ça c’était la partie la plus agréable. Le moment où tout se forme, le moment où on peut encore déplacer toutes les pièces sur l’échiquier. Puis j’ai écrit le scénario, le soir et les fins de semaine pendant qu’André développait graphiquement l’univers et les personnages. À Noël, nous avions la première version du scénario. Je l’ai alors envoyé à 4 experts (scénariste, spécialiste de la bd et historien) puis j’ai retravaillé le scénario lors de la session d’hiver 2009 suite à leurs commentaires.

Pendant qu’André travaillait à la réalisation durant l’été et l’automne suivants, nous avons monté un dossier que nous avons envoyé à 2 éditeurs. L’un l’a refusé parce que cela ne cadrait pas dans sa politique éditoriale et, à l’hiver 2010, Michel Viau des 400 coups acceptait de piloter le projet. Et voilà, seize ans après l’idée originale, près de trois ans après avoir débuté concrètement le projet, le livre sera enfin une réalité dans quelques jours. Et je suis impatient, même s’il ne reste que quelques jours.

Maintenant, il faut qu’André et moi, on s’arrange pour sortir notre prochain livre avant 2026 !

La semaine prochaine : je révélerai ici-même sur ce blogue, la vraie nature de Michel Viau, notre estimé directeur de production ;-)

vendredi 22 octobre 2010

À lire en attendant

L’idée à la base de Pour en finir avec novembre était de s’imaginer un groupe de jeunes exaltés par les événements d’Octobre 1970 et qui décidaient de créer une cellule d’appui aux ravisseurs en envoyant de faux communiqués. Ce n’est pas un livre sur la Crise d’octobre, mais bien un récit qui s’intéresse à ce que ces gens sont devenus par la suite. Mais cela s’appuie sur des faits réels. Des faux communiqués, il y en a eu plusieurs durant ce mois automnal. Voici un article de Lisa-Marie Gervais qui a été publié dans le Devoir le 2 octobre dernier et qui traite de ce sujet.

Petite histoire des communiqués vrais et faux.



À lire en attendant de pouvoir lire notre bande dessinée.

On se voit en novembre.

vendredi 15 octobre 2010

Lancements

Voici donc les dates pour les lancements de Pour en finir avec novembre.


GATINEAU :
MARDI LE 16 NOVEMBRE, AUX 4 JEUDIS (44, rue Laval à Gatineau, secteur Hull).

À 19h.


MONTRÉAL :
VENDREDI LE 19 NOVEMBRE, AU KIOSQUE DES 400 COUPS durant le SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL.

Un vin d’honneur sera servi de 18h à 19h.

On risque de rester un peu plus tard que 19h.


Nous serons également en séances de signature le samedi de 17h à 18h et le dimanche de 9h à 10h.

Au plaisir de vous y rencontrer.

vendredi 8 octobre 2010

Des nouvelles de «Pour en finir avec novembre»

Pour en finir avec novembre sera en librairie en novembre prochain !

Afin de vous faire patienter jusque là, et après vous avoir donné la couverture en primeur, nous partageons ici avec vous quelques mots issus du communiqué de l’éditeur :

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Hull, novembre 1996
Un mystérieux maître-chanteur se manifeste aux survivants d'une obscure cellule du FLQ qui a existé en octobre et novembre 1970.
Qui est-il ? Que veut-il ?
Et que s'est-il réellement passé en novembre 1970 ?

Pour en finir avec novembre explore le destin de quatre jeunes hommes, exaltés par les événements d'octobre 1970, qui décident de se lancer dans l'action terroriste. Leur tentative vaine aura des répercussions durables sur leurs vies.

Tandis que les années les ont séparés, chacun suivant son chemin et tentant d'oublier cette tragique nuit de novembre 1970, le décès d'un membre du quatuor va les réunir de nouveau. C'est alors que commencent à arriver de mystérieuses lettres...

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Les détails sur les lancements devraient être annoncés, ici-même, la semaine prochaine.

vendredi 1 octobre 2010

Pour en finir avec novembre




Je parle souvent des livres de mes anciens étudiants sur ce blogue, mais, une fois n'est pas coutume, là je vais plutôt parler de moi.

Un scénario que j'ai écrit et qui a été dessiné par André St-Georges. Bon, André a été un ancien étudiant, alors la tradition se maintient.

Et ça sort en novembre. Tous les détails pour les lancements (Gatineau et Montréal) : ici-même dans les prochains jours.

On espère vous y voir en très grand nombre.

ps : cette couverture n'est pas la version définitive.